En quoi consistait le rôle de consultant dans ton étude ?

  • Pierre Adam :
  • Clément et moi avons travaillé avec une institution financière en Afrique pour le score d’un octroi de crédit.

  • Clément Ducroquetz :
  • L’idée du score d’octroi de crédit, c’est de mettre une note à un client en fonction de ses caractéristiques afin de savoir s’il est plus ou moins risqué et pour que l’institution puisse décider si elle accorde le crédit ou non.

  • Pierre-Guilhem Riff :
  • J’ai réalisé une étude de questionnaires pour la mairie de Malakoff qui souhaitait réaménager un territoire et voulait demander l’opinion aux citoyens à travers des questionnaires.

  • Sacha Simonnet :
  • J’ai traité et exploité des données INSEE pour faire un panorama historique des activités de réparation en France, c’est-à-dire l’ensemble des activités qui consistent à réparer des objets comme, par exemple, une voiture ou un téléphone. Il fallait faire une typologie de ces activités-là par secteur, c’est-à-dire quels types d’objets sont réparés, par zone géographique et également par type d’entreprise (PME, un auto-entrepreneur, etc).

    Quelle a été la durée de ton étude ?

  • Sacha Simonnet :
  • Environ 2 mois.

  • Pierre Adam :
  • L’étude était initialement prévue pour une durée de 15 semaines mais, lorsqu’on a reçu les données, elles étaient incomplètes et difficilement exploitables. Cela demandait un travail de pré-traitement conséquent. On a donc rajouté 2 semaines à l’étude ce qui l’a amenée à durer 17 semaines.

  • Pierre-Guilhem Riff :
  • L’étude devait durer 3 mois mais finalement, avec les aléas de l’étude, elle a dépassé d’environ 3 semaines.

    Quelles ont été les méthodes statistiques utilisées ?

  • Pierre-Guilhem Riff :
  • On était 2 consultants dans l’étude. Je me suis occupé de la partie uni et bivariée et l’autre consultante a fait la partie multivariée. On a pu partager ce qu’il fallait faire.

  • Sacha Simonnet :
  • Il s’agissait de statistiques descriptives, notamment univariées, à la portée de tous, notamment des premières années.

  • Pierre Adam :
  • Tout d’abord, j’ai fait une étude descriptive des données. J’ai calculé les statistiques de Kruskal-Wallis et de V de Cramer pour croiser le défaut avec les différentes variables qui étaient à notre disposition.

  • Clément Ducroquetz :
  • J’ai fait le modèle, ici, une régression logistique. L’idée était d’expliquer une variable binaire (ici le défaut ou non) selon différentes variables comme l’âge par exemple. A partir de ça, on obtient des coefficients pour chaque variable et pour chaque modalité. On peut, alors, calculer un score qui pourra être utilisé par l’entreprise pour décider si un client est risqué ou non. La dernière étape était la rédaction du rapport qu’on a faite à deux, chacun sa partie.

    Que retires-tu de cette expérience ?

  • Clément Ducroquetz :
  • J’avais déjà eu l’occasion de faire une étude de scoring dans le cadre de mes cours, donc c’était là l’occasion de voir une 2e fois une étude de scoring. Je me suis rendu compte que c’était totalement différent, il y avait des réalités complètement différentes. C’était intéressant de voir qu’il ne faut pas juste se cantonner à ce qu’on apprend en cours, que, dans le monde professionnel, il y a plein d’autres réalités, et qu’il faut s’ouvrir et faire plein de recherches pour s’adapter.

  • Pierre Adam :
  • C’était ma première étude avec EjC et c’était la première fois aussi que je réalisais un score. Ça m’a permis de mettre en application des choses que je ne connaissais pas encore et donc ça m’a permis de découvrir de nouvelles méthodologies tout simplement.

  • Sacha Simonnet :
  • Ça m’a aidé à travailler dans une structure qui ressemble à un cabinet de conseil à savoir avec des consultants et un chef de projet. Ça m’a également apporté au niveau professionnel étant donné que, quand j’avais des entretiens pour obtenir mon stage de fin d’études, on me parlait souvent de cette expérience, et principalement en bien.

  • Pierre-Guilhem Riff :
  • Être consultant chez EjC, c’est pouvoir mettre en pratique les compétences qu’on voit à l’ENSAI, par exemple faire un projet statistique. Ça fait plaisir de se sentir valorisé et de pouvoir aider le monde professionnel grâce à ce qu’on voit à l’ENSAI.